Journée mondiale de la ménopause: témoignage II
En cette semaine où nous avons célébré la Journée Mondiale de la Ménopause, nous poursuivons sur notre lancée et, après le témoignage précédent, nous vous proposons un autre partage d’expérience.
Ce témoignage évoque l’un des symptômes communs à de nombreuses femmes en péri ménopause ou ménopause, à savoir les troubles du sommeil.
Un symptôme avec un véritable effet boule de neige puisque mal dormir non seulement génère une fatigue en journée mais aussi affecte négativement l’humeur et la concentration. Bref c’est 4 symptômes de la ménopause pour le prix d’un.

Sans oublier le fait qu’à la ménopause une activité physique régulière est indispensable pour se protéger contre les deux principaux risques que sont les maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose.
Comme nous l’avons détaillé dans un article précédent, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde et il y a un doublement de la fréquence des accidents coronariens chez la femme ménopausée.
Et, pour reprendre une autre publication, « (c)ertaines études estiment que plus de la moitié des femmes subiront une fracture pour cause d’ostéoporose dans les années suivant l’entrée en ménopause ».
Or lorsqu’en permanence l’on dort peu et mal, a-t-on encore l’énergie nécessaire pour faire du sport sur la durée?
Les troubles du sommeil et les façons dont les femmes ménopausées peuvent les faire disparaître mérite indubitablement de faire l’objet d’un prochain article chez Happy half Hundred.
En attendant, et toujours en l’honneur de cette Journée Mondiale de la Ménopause, voici le nouvel extrait1 de témoignage promis.
L’expérience de chacun est le trésor de tous.
Gérard de Nerval
Très bonne lecture !
Cécile, 55 ans: Donc moi je savais ce qui m’attendait. Ni ma mère, ni ma grand-mère n’avaient pris des traitements de substitution. Les deux évidemment me l’avaient fortement déconseillé. J’étais allée consulter la gynéco, qui m’avait dit « mais non, je sais que c’est assez contesté, mais ça peut vraiment vous aider à passer ce cap ». Et puis bon, cela ne me pourrissait pas non plus la vie. Effectivement, j’avais des bouffées de chaleur dans la journée, mais surtout la nuit, donc voilà, je gérais ça tant bien que mal toute seule.
Là où cela a été plus problématique, c’est avec le sommeil.
Là c’est sûr que moi qui avais toujours dormi comme un bébé, neuf, dix heures par nuit, là c’est fini. Terminé.
Cela fait cinq ans que j’ai des nuits qui sont extrêmement irrégulières. Je m’endors bien, mais je me réveille, une ou plusieurs fois par nuit. Et de façon aléatoire, mais très très très régulièrement. C’est très rare que je fasse une nuit complète.
C’est arrivé tout de suite ? Vous avez commencé par les bouffées de chaleur, ou vous avez eu tout en même temps ?
J’ai eu tout en même temps.
Et quand est-ce que cela a commencé ?
Donc ça a commencé je dirais deux ans vraiment avant l’arrêt des règles.
Au début c’était assez espacé, mais je sentais bien que c’était les premiers signes avant-coureurs.
Pour poursuivre la lecture : Histoire(s) de ménopause
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1: témoignage extrait de l’ebook « Histoire(s) de ménopause » disponible gratuitement sur notre site