Successful transition and self-determination

Successful transition and self-determination

Changing habits

Menopause is a natural transition phase, common to all women around the world.

Like all transition phases, to be successful, it must be coupled with actual changes in habits, at least for most of us.

For the 75% -80% of women suffering from hot flashes, revising your wardrobe essentials is for instance a must (with a drastic reduction in the number of long-sleeved sweaters).

Diet must also be adapted to counterbalance the troublesome symptoms of menopause or to combat health risks such as a decrease in bone mineral density, one of the major health risks in postmenopausal women.

For the less active among us, it is also essential to start practicing regular physical activity, several times a week, to fight against the decrease in bone mineral density (yet again) and cardiovascular disease (the leading cause of death in the world according to WHO1 and a major risk in postmenopausal women).

For some women, these changes are easy to implement and to maintain over time: « I’ve decided to start – I’m starting … and I keep going ».
For others it is more difficult, both in terms of implementation and in perseverance over time.

Self-determination theory

This is why we thought it would be interesting to try and get a better understanding of how motivation works. With today a focus on the theory of self-determination (SDT)2.

To summarize, according to this theory, there are three types of motivation: intrinsic (directly derived from the satisfaction brought by the behavior implemented), extrinsic (derived from the consequences of the behavior implemented) and amotivation (or actual lack of motivation ( ie « nothing helps »)).

Let’s take the example of physical activity.

Extrinsic motivation‘s four components are:

  • integrated regulation – I exercise because it’s consistent with my values and other personal goals
  • identified regulation – I exercise because I know and understand the benefits
  • introjected regulation – I exercise because I want to feel better about myself, improve my self-esteem, or because I’ll feel guilty if I don’t
  • external regulation – I exercise to get rewards or avoid punishment from others.

All those motivation types and regulations can be split between autonomous and controlled:

  • Intrinsic motivation, integrated and identified regulations are considered autonomous forms of motivation, as in exercising being personally endorsed and engaged in because “we want to”
  • External and introjected regulations are considered controlled forms of motivation, as in we exercise under external or internal pressure or tensions, because “we have to”.

According to SDT, autonomous motivation significantly increases our chances of being successful in adopting and maintaining a behaviour. It also increases our psychological well-being.

Evolution

That doesn’t mean that at a given period of our life our motivation is either 100% autonomous or 100% controlled: people are motivated by different things at the same time.
But our chances of success, and our feeling of well-being do vary depending on whether we are mainly in an autonomous, controlled or, worse, amotivation phase.

To stay with the example of physical activity, if our autonomous motivation for sport in general is weak, we’d be wel; advised to choose an activity with a personal trainer who will « force » us to practice at all costs.

Il faut également noter que la composition de notre motivation évolue dans le temps, affectée par des facteurs divers.
It should also be noted that the mix in our motivation changes over time, affected by various factors.
For example, we can be for years a « look-obsessed » fan of shopping, with a high degree of associated introjected regulation, and later experience a change in values ​​that causes this introjected regulation to disappear, changing the balance in our motivation mix. In this case, the type of sports that has suited us so well for so long may need to be changed if we want to persevere in having regular physical activity.

Being able to self-analyze in terms of motivation can definitely help improve our ability to implement changes in habits associated with menopause over time.

Are you interested in the experiences of women at different stages of their menopause? Would you like a reminder of the physiology of menopause and the main symptoms? Download our free ebook, Menopause Story(ies).

1: source: WHO – Health Topics – Cardiovascular disease
2: source: « Stirring the motivational soup: within-person latent profiles of motivation in exercise » , doi: 10.1186/s12966-017-0464-4

Transition réussie et auto-détermination

Transition réussie et auto-détermination

Changements d’habitudes

La ménopause est une phase de transition naturelle, commune à toutes les femmes à travers le monde.

Comme toutes les phases de transition, pour être bien vécue, elle doit, pour la majorité d’entre nous, s’accompagner de changements d’habitudes.

Pour les 75%-80% de femmes souffrant de bouffées de chaleur, une adaptation de la garde-robe est ainsi de rigueur (comme la réduction drastique du nombre de pulls à manches longues).

L’alimentation doit également être adaptée pour contre-balancer les symptômes pénalisants de la ménopause ou lutter contre les risques pour la santé comme la diminution de la densité minérale osseuse l’un des risques majeurs pour la santé chez les femmes ménopausées.

Pour les moins actives d’entre nous, il est également essentiel de se mettre à pratiquer une activité physique régulière, plusieurs fois par semaine, pour lutter contre la diminution minérale osseuse (encore elle) et les maladies cardiovasculaires (1ère cause de mortalité dans le monde selon l’OMS1 et risque majeur chez les femmes ménopausées).

Pour certaines ces changements sont simples à mettre en oeuvre et à vivre sur la durée : « j’ai décidé – je fais … et je continue de faire ».
Pour d’autres c’est plus difficile, tant dans la mise en oeuvre que dans la persévérance sur la durée.

Théorie de l’auto-détermination

C’est pourquoi il nous a paru intéressant d’essayer d’obtenir une meilleure compréhension du fonctionnement de la motivation.
Avec aujourd’hui un zoom sur la théorie de l’auto-détermination (SDT)2.

Pour résumer, selon cette théorie, il existe trois types de motivation: intrinsèque (directement dérivée de la satisfaction apportée le comportement mis en oeuvre), extrinsèque (dérivée des conséquences du comportement mis en oeuvre) et amotivation (ou de fait absence de motivation (i.e. « rien n’y fait »)).

Prenons l’exemple de l’activité physique.

Les quatre facettes de la motivation extrinsèque sont:

  • la régulation intégrée – je fais de l’exercice parce que c’est cohérent avec mes valeurs et d’autres objectifs personnels internalisés
  • la régulation identifiée – je fais de l’exercice parce que je connais et comprends les avantages que cela apporte
  • la régulation introjectée – je fais de l’exercice parce que je veux me sentir mieux, améliorer mon estime de soi, ou parce que je vais me sentir coupable si je ne le fais pas
  • la régulation externe – je fais de l’exercice pour obtenir que d’autres me récompensent ou pour éviter des punitions imposées par d’autres.

Tous ces types de motivation et régulation peuvent être divisés entre autonomes et contrôlées:

  • La motivation intrinsèque, les régulations intégrée et identifiée sont considérées comme des formes autonomes de motivation, où le fait de faire du sport a notre approbation en notre for intérieur, et nous faisons de l’exercice parce que « nous le voulons »
  • Les régulations externe et introjectée sont considérées comme des formes contrôlées de motivation, où le fait de faire du sport est le résultat de pressions ou tensions aussi bien externes qu’internes, et nous faisons de l’exercice parce que « nous le devons ».

Selon la SDT, la motivation autonome augmente considérablement nos chances de réussir à adopter et à maintenir un comportement donné. Elle augmente également notre bien-être psychologique.

Evolution

Cela ne signifie pas qu’à un moment donné de notre vie notre motivation pour un comportement donné soit ou 100% autonome ou 100% contrôlée: les gens sont motivés par des choses différentes en même temps.
Mais les chances de réussite, et le sentiment de bien-être varient selon que l’on soit principalement dans une phase autonome, contrôlée ou , pire, d’amotivation.

Pour rester sur l’exemple de l’activité physique, si notre motivation autonome pour le sport en général est faible, nous avons intérêt à choisir une activité avec un coach sportif qui nous « forcera » à pratiquer coûte que coûte.

Il faut également noter que la composition de notre motivation évolue dans le temps, affectée par des facteurs divers.
On peut par exemple être pendant des années une « obsédée du look » fan de shopping, avec un fort degré de régulation introjectée associée, et plus tard avoir un changement de valeurs qui fasse que cette régulation introjectée disparaisse et que la composition de notre motivation soit ainsi bouleversée. Dans ce cas, le type d’activité sportive qui nous a si bien convenu pendant tant de temps est peut-être à changer si l’on veut persévérer à avoir une activité physique régulière.

Savoir s’auto-analyser en termes de motivation peut aider à améliorer notre capacité à mettre en oeuvre sur la durée les changements d’habitudes associés à la ménopause.

Vous êtes intéressée par l’expérience vécue par des femmes à des stades différents de leur ménopause? Souhaitez un rappel de la physiologie de la ménopause et des principaux symptômes ? Téléchargez notre ebook gratuit, Histoire(s) de ménopause.

1: source: OMS – Thèmes de Santé – Maladies cardiovasculaires
2: source: « Stirring the motivational soup: within-person latent profiles of motivation in exercise » , doi: 10.1186/s12966-017-0464-4

A diet to put an end to your hot flashes « naturally »

A diet to put an end to your hot flashes « naturally »

East vs West

In the West, hot flashes are easily at the top of the list of menopause symptoms that women complain about. 75-80% of women in peri-menopause or menopause are subject to it.

However, it has been shown via several studies1 that in Asia, postmenopausal women are traditionally significantly less affected by hot flashes.

And a factor differentiating these Asian societies from Western societies is a traditional diet favoring foods of plant origin, including a relatively high consumption of soybeans and soy products.

Studies have also shown that in Japan, there has been an increase in the number of cases of hot flashes2 reported by postmenopausal women after the 1980s, in parallel with the westernization of the diet in the country.

84% drop in troublesome hot flash cases

However, a recent study3 published in The Journal of The North American Menopause Society shows that an adapted diet can significantly reduce these hot flashes, or even make them disappear.

This study recruited a representative panel of postmenopausal women suffering from hot flashes, with age ranging from 40 to 65 years.

The results found a 79% decrease in hot flashes, including all symptoms (i.e. mild to severe).
And 84% for the most troublesome cases (i.e. moderate to severe).

These results were seen after 12 weeks.

The study did not use any hormonal treatment, only an adjustment of the diet.

Plant-based diet

The participants followed a low-fat vegan diet for twelve weeks.

The preferred foods were fruits and vegetables, whole grains and legumes.
Foods of plant origin rich in fat (such as avocado or nuts) were consumed in limited quantities.

And each day, the participants were to eat 86 grams (1/2 cup) of soybeans.

Alcohol consumption was limited to a maximum of one drink per day.

Finally, to offset the risk of insufficient vitamin B12 intake associated with any vegan diet, even a balanced one, the researchers provided participants with a daily vitamin B12 supplement.

The positive results were not limited to their original goal of reducing hot flashes. Indeed, the participants also noticed an improvement in other symptoms of menopause, psychological or sexual.

This diet adjustment is therefore an extremely promising natural potential solution for postmenopausal women.

Why only “potential” and not “definitive”?
First of all, we have to acknowledge that it is not easy for everyone to follow a purely vegan diet, especially over time.

Also, the sample of participants in the study, although representative, was lrelatively small.

The fact remains that this is once again an extremely promising path. To be continued.

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1: see for instance texts by Margaret Lock comme « Cultural Politics and the Experience of Female Middle Age in Japan and North America » or « Menopause: lessons from anthropology »
2: Melby MK. « Vasomotor symptom prevalence and language of menopause in Japan ». Menopause 2005;12:250-257
3: Barnard; Kahleova; Holtz. ; del Aguila; Neola; Crosb,; Holubkov : « The Women’s Study for the Alleviation of Vasomotor Symptoms (WAVS) »


Mettre fin « naturellement » aux bouffées de chaleur grâce à l’alimentation

Mettre fin « naturellement » aux bouffées de chaleur grâce à l’alimentation

Est vs Ouest

En occident, les bouffées de chaleur arrivent facilement dans le peloton de tête des symptômes de la ménopause dont se plaignent les femmes. 75-80% des femmes en péri ménopause ou ménopause y sont sujettes.

Néanmoins il a été montré via plusieurs études1 qu’en Asie, les femmes ménopausées sont traditionnellement significativement moins touchées par les bouffées de chaleur.

Et un facteur différenciant ces sociétés asiatiques des sociétés occidentales est une alimentation traditionnelle privilégiant les aliments d’origine végétale, dont une consommation relativement importante de produits à base de soja.

Il a également été constaté au Japon une démultiplication après les années 80 des cas de bouffées de chaleur2 signalés par les femmes ménopausées, ce en parallèle de l’occidentalisation du régime alimentaire dans le pays.

Une diminution de 84% des bouffées de chaleur pénibles

Or une étude récente3 publiée dans le journal de la North American Menopause Society montre qu’une alimentation adaptée permet de réduire significativement ces bouffées de chaleur, voire de les faire disparaître.

Cette étude porte sur un panel représentatif de femmes ménopausées souffrant de bouffées de chaleur, avec un âge variant entre 40 et 65 ans.

Les résultats ont constaté une diminution de 79% des cas de bouffées de chaleur, tout degré de symptôme compris (i.e. de léger à sévère).
Et de 84% pour les cas les plus pénibles (i.e. modérés et sévères).

Ces résultats ont été observés au bout de 12 semaines.

L’étude n’a fait appel à aucun traitement hormonal, mais uniquement à un ajustement de l’alimentation.

Régime végétalien

Les participantes ont suivi pendant douze semaines un régime végétalien pauvre en matière grasse.

Les aliments privilégiés furent les fruits et légumes, les céréales complètes et les légumineuses.
Les aliments d’origine végétale riches en matières grasses (tels l’avocat ou les fruits secs (noix, noisettes, …)) furent eux consommés en quantités limitées.

Et chaque jour, les participantes devaient consommer 86 grammes de soja.

La consommation d’alcool fut limitée à un verre par jour maximum.

Enfin, pour compenser le risque d’un apport insuffisant en vitamine B12 lié à tout régime végétalien, même équilibré, les chercheurs ont fourni aux participantes un supplément quotidien en vitamine B12.

Les résultats positifs ne se sont pas limités à leur objectif initial, la diminution des bouffées de chaleur. En effet les participantes ont également constaté une amélioration au niveau des autres symptômes de la ménopause, psychologiques ou sexuels.

Cet ajustement de l’alimentation est donc une solution potentielle naturelle extrêmement prometteuse pour les femmes ménopausées.

Pourquoi uniquement « potentielle » et non pas « définitive » ?
Tout d’abord il faut reconnaître qu’il n’est pas facile pour toutes de suivre une alimentation purement végétalienne, surtout sur la durée.

Enfin l’échantillon des participantes à l’étude bien que représentatif, est limité.

Il n’en reste pas moins qu’il s’agit encore une fois d’une voie extrêmement prometteuse. A suivre.

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1: voir par exemple les textes de Margaret Lock comme « Culture politique et vécu du vieillissement des femmes au Japon et en Amérique » ou « Menopause: lessons from anthropology »
2: Melby MK. « Vasomotor symptom prevalence and language of menopause in Japan ». Menopause 2005;12:250-257
3: Barnard; Kahleova; Holtz. ; del Aguila; Neola; Crosb,; Holubkov : « The Women’s Study for the Alleviation of Vasomotor Symptoms (WAVS) »


Menopause or sharing your daily life with a stranger

Menopause or sharing your daily life with a stranger

80% of women impacted in their daily life

One of the reasons behind the creation of Happy Half Hundred is the strong desire to allow women to take (back) the reins of their destiny, by giving them the keys to understanding this taboo and yet so natural phenomenon that is menopause.

According to a 2020 survey, menopause symptoms interfere with the lives of nearly 80% of women having experienced menopausal transition.

And yet it is a real paradox: menopause, a phenomenon common to ALL women around the world, is too often not or poorly understood by the very women who are experiencing it.

A majority of women with little or no information at the start of their symptoms

A recent study1 on a panel of women at different stages of their menopause journey has showcased this unfortunate reality:

  • 29% of women did not seek information before entering menopause ménopause.
  • 32% of women felt that there was not enough information available when they started experiencing symptoms of menopause.
  • 45% of women did not know at the time of their first symptoms the difference between peri-menopause (the transition period before menstruation completely stops) and menopause.

Less than a third of postmenopausal women (31%) have discussed the topic of menopause with their OBGYN or healthcare provider. And only 9% with their mother (14% for perimenopausal women).

The power of knowledge 

According to the women surveyed1, the main symptoms impacting their daily life are:

  • hot flashes
  • weight gain
  • trouble sleeping
  • night sweats
  • bladder control
  • brain fog
  • vaginal dryness / painful sex.

Regarding the latter symptom, the study shows that although it can be treated with vaginal moisturizers available over-the-counter, 68% of women had never used such treatments.

« Knowledge is power » said Francis Bacon, and the lack of awareness of menopause among the women who are living it or are at its threshold is a real obstacle to the realization of their potential, both in their private life and at work.

Hence the importance of enabling women to understand what will happen to them at the time of menopause, to help them get a grip on their symptoms, to know the possible solutions to alleviate these symptoms.

Knowing that it is estimated that by 2025 the number of postmenopausal women in the world will reach 1.1 billion2, improving the quality of life of this growing population has to become an essential issue for our societies.

Are you interested in the experiences of women at different stages of their menopause? Would you like a reminder of the physiology of menopause and the main symptoms? Download our free ebook, Menopause Story(ies).

1: Bonafide – State of menopause survey
2: source: The North American Menopause society (NAMS)

La ménopause, cette inconnue de notre quotidien

La ménopause, cette inconnue de notre quotidien

80% des femmes impactées dans leur quotidien

L’une des raisons derrière la création de Happy Half Hundred est l’envie forte de rendre les femmes maîtresses de leur destin, en leur donnant les clés de compréhension de ce phénomène tabou et pourtant si naturel qu’est la ménopause.

Selon une enquête de 2020, les symptômes de la ménopause impactent la vie de près de 80% des femmes ménopausées.

Et pourtant c’est un paradoxe : la ménopause, expérience commune à TOUTES les femmes à travers le monde, est trop souvent méconnue de celles-là mêmes qui sont amenées à l’expérimenter.

Une majorité des femmes peu ou pas informée à l’entrée en ménopause

Une étude récente1 portant sur un panel de femmes à différents stades de leur parcours ménopause vient d’illustrer ce malheureux état de fait:

  • 29 % des femmes n’ont pas cherché à s’informer avant d’entrer en ménopause.
  • 32% des femmes estiment qu’il n’y avait pas assez d’information disponible au moment où elles ont commencé à expérimenter les symptômes de la ménopause
  • 45% des femmes ne savaient pas au moment de leurs premiers symptômes la différence entre péri-ménopause (période de transition avant l’arrêt définitif des règles) et ménopause.

Moins d’un tiers des femmes ménopausées (31%) a abordé le sujet de la ménopause avec leur gynécologue ou médecin. Et seulement 9% avec leur mère (14% pour les femmes en périménopause).

Le pouvoir de la connaissance

Selon les femmes interrogées1, les principaux symptômes impactant leur vie quotidienne sont:

  • les bouffées de chaleur
  • la prise de poids
  • les troubles du sommeil
  • les sueurs nocturnes
  • les troubles urinaires
  • le « brain fog »
  • la sécheresse vaginale / rapports sexuels douloureux.

Concernant ce dernier symptôme, l’étude montre que bien qu’il puisse être traité avec des lubrifiants disponibles en pharmacie sans ordonnance, 68% des femmes n’avaient jamais utilisé de tels traitements.

« Le pouvoir c’est la connaissance » a dit Francis Bacon, et la méconnaissance de la ménopause chez les femmes concernées est un véritable frein à la réalisation de leur potentiel, tant dans leur vie privée que professionnelle.

D’où l’importance de permettre aux femmes de comprendre ce qui va leur arriver au moment de la ménopause, de dédramatiser leurs symptômes, de connaître les solutions possibles pour pallier à ces symptômes.

Sachant qu’il est estimé que d’ici 2025 le nombre de femmes ménopausées dans le monde atteindra 1,1 milliards2, améliorer la qualité de vie de cette population grandissante doit devenir un enjeu essentiel de nos sociétés.

Vous êtes intéressée par l’expérience vécue par des femmes à des stades différents de leur ménopause? Souhaitez un rappel de la physiologie de la ménopause et des principaux symptômes ? Téléchargez notre ebook gratuit, Histoire(s) de ménopause.

1: Bonafide – State of menopause survey
2: source: The North American Menopause society (NAMS)

Is menopause a disability?

Is menopause a disability?

Counter-intuitive or obvious?

Can menopause, or rather its symptoms, be considered a form of disability at work?

On the one hand, it seems counter-intuitive: indeed menopause is a natural phenomenon that all women around the world have experienced since the dawn of time.
How can something that is common to the entire female population be a « disability »?

On the other hand, any woman confronted with severe or even moderate forms of menopause symptoms will be able to testify how much hot flashes, fatigue, concentration problems and other issues can make their daily and professional life difficult, with sometimes the materialization of concrete negative impacts. For some, talking about disability could then only be “obvious”.

And the taboo that menopause still carries today only reinforces the difficulties they have to face.

Judgment

Recently the employment tribunals (ET) in the United Kingdom had to answer this question.

In October 2019 Mrs D. lodged a complaint against her employer with a series of claims which were qualified at a hearing in March 2020 as « discrimination on the grounds of sex and age »1.

The ET was also asked to rule on the question of whether the claims part of the registered complaint could by their nature be qualified as discrimination against a disabled person, in view of the thyroid problems of Mrs D. , but above all and more explicitly in view of the menopause symptoms from which she had been suffering.

In her statement, Mrs D, 51 years old 2, said that she had endured for more than two years various symptoms such as hot flashes, night sweats, joint pain, headaches, fatigue and anxiety to name a few.
And that her employer had failed to make the « reasonable adjustments » necessary to take her disability into account.

Following a hearing on 11 December 2020, the ET rendered a judgment siding with the claimant, ruling that she was « …from 1 November 2017, disabled by reason of (…) symptoms of the menopause »1.

A question impacting society as a whole

The issue of menopause and the workplace has come up more and more often in recent years. Just as an example, a recent Bloomberg article from June 2021 cites a 2019 survey indicating that about 900,000 women in the United Kingdom had left their work for reasons related to menopause.

Women over 50, and especially those between 55-64, represent an increasing share of the workforce in industrialized countries according to the OECD3.

Adapting working conditions to allow this growing population to optimize its potential is essential.
It is not just an economic question, but a question of society as a whole.

What are the best ways to achieve this goal as quickly and as efficiently as possible?
Can assimilating menopause symptoms to a disability be part of the solution?

The answer is not simple and undoubtedly has a strong emotional dimension for the women at the core of it.
Each person will definitely have their own opinion on the issue according to their personal experience.

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1: source:ET Judgment 11 December 2020
2: at the time of the 11 December 2020 hearing
3: source: OECD statistics, « LFS by sex and age – indicators »

La ménopause reconnue comme un handicap?

La ménopause reconnue comme un handicap?

Une évidence contre-intuitive?

La ménopause, ou plutôt ses symptômes, peut-elle / peuvent-ils être considéré(e)(s) comme une forme de handicap au travail?

Cela paraît d’un côté contre-intuitif: en effet la ménopause est un phénomène naturel qui depuis la nuit des temps touche toutes les femmes à travers le monde.
Comment quelque chose concernant l’ensemble de la population féminine peut-il être un « handicap » ?

D’un autre côté, toute femme confrontée aux formes sévères voire modérées des symptômes de la ménopause pourra témoigner combien les bouffées de chaleur, la fatigue, les problèmes de concentration et autres peuvent compliquer leur vie quotidienne et professionnelle, au point de parfois les pénaliser. Pour certaines, parler alors de handicap pourrait être une « évidence ».

Et le caractère tabou que porte encore de nos jours la ménopause ne fait que renforcer les difficultés rencontrées.

Décision de justice

Récemment au Royaume-Uni l’équivalent des prud’hommes fut amené à se prononcer sur cette question.

En octobre 2019 Mme D. avait porté plainte contre son employeur pour une série de motifs qui furent qualifiés lors d’une audience en mars 2020 de « discriminations liées au sexe et à l’âge »1.

Il fut également demandé au tribunal de statuer sur la question de savoir si les griefs contenus dans la plainte enregistrée pouvaient de part leur nature être qualifiés de discrimination face à une personne handicapée, au regard d’une part des problèmes de thyroïde de Mme D., mais surtout et plus explicitement des symptômes de la ménopause dont elle souffrait.

Mme D, 51 ans2, indiquait en effet qu’elle endurait depuis plus de deux ans différents symptômes tels que bouffées de chaleurs, sueurs nocturnes, problèmes aux articulations, maux de tête, fatigue et anxiété pour n’en citer que quelques uns.
Et que son employeur n’avait pas procédé aux « ajustements raisonnables » nécessaires pour tenir compte de sa situation d’handicap.

A l’issue d’une audience du 11 décembre 2020, le tribunal a rendu un jugement allant dans le sens de la plaignante, statuant qu’elle était « …depuis le 1er novembre 2017 handicapée en raison (…) de symptômes de la ménopause »1.

Une question impactant la société dans son ensemble

La question de la ménopause au travail revient de plus en plus souvent depuis quelques années. Ainsi ce récent article de juin 2021 de Bloomberg cite une étude de 2019 indiquant qu’au Royaume-Uni 900 000 femmes avaient quitté leur travail pour des raisons liées à la ménopause.

Les femmes de plus de 50 ans, et notamment celles entre 55-64 ans, représentent une part de plus en plus importante de la force de travail dans les pays industrialisés selon l’OCDE3.

L’adaptation des conditions de travail pour permettre à cette population grandissante d’optimiser son potentiel est indispensable.
Ce n’est pas qu’une question économique, mais une question de société dans son ensemble.

Quels sont les meilleurs moyens pour atteindre au mieux et au plus vite cet objectif?
Généraliser l’assimilation des symptômes de la ménopause à un handicap peut-il faire partie de la solution?

La réponse n’est pas simple et a sans aucun doute une dimension émotionnelle forte pour les femmes concernées.
Chaque personne aura selon son vécu personnel son opinion propre sur la question.

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1: source: texte du jugement du 11 décembre 2020
2: au moment de l’audience du 11 décembre 2020
3: source: statistiques OCDE, « LFS by sex and age – indicators »

My menopause ABC: B…amboo

My menopause ABC: B…amboo

A 360 ally

From shoots in our food and used for their medicinal properties to fibers and their industrial use, bamboo, a plant with more than 1,200 different species, is part of the daily life of a growing number of people around the world.

And it is one of the surprising allies of the postmenopausal woman.

An ally in terms of both nutrition and health, but also to strongly mitigate one of the most common and debilitating symptoms of menopause, night sweats.

Against night sweats

Let’s start with a topical issue, sleep disorders linked to the heatwaves striking us in succession during summertime.

Indeed, we are now entering the summer period. For the postmenopausal woman prone to hot flashes and othel vasomotor disorders, this is often a particularly difficult time, where sleep is even more disturbed than usual.

And this is where bamboo comes to the rescue.
Bamboo is known for its strong moisture absorption and thermal regulation capacities (50% greater than those of cotton, for example).

More and more manufacturers are selling bamboo fiber mattresses and toppers.
In Asian countries, sleeping on bamboo mats in summer is a practice that dates back to “the dawn of time”, with proven effectiveness1 in rural and urban areas with a humid climate and where air conditioning is not available. to everyone.

Let’s also note that bamboo has natural antibacterial properties, a real plus against allergies.

Bamboo is therefore a real ally against night sweats and to improve the quality of sleep.

The so many assets of bamboo

Bamboo shoots are traditionally used mainly in the cuisines of countries in Southeast Asia. Over 2 million tonnes of bamboo shoots are produced annually worldide, of which about two-thirds are in China2.

Bamboo shoots are about 90% water.
They are low in fat but rich in protein and dietary fiber3.
A real plus in the fight against weight gain, one of the frequent problems for postmenopausal women.

And the fats they contain are largely essential fatty acids, the « good » type of fat, the one which is beneficial for health.

Still talking about nutrients beneficial to health, bamboo shoots contain 17 types of amino acids, including 8 amino acids essential for humans, and are rich in minerals, including potassium and zinc2.

They are also rich in vitamins, particularly vitamin C, but also to a lesser degree vitamin B6 and vitamin E.

source Choudhury, Debangana et al.3

Let’s remember that when vitamin C is combined with vitamin E and zinc, the positive effects for skin quality are significantly increased4.
And fighting against the loss in skin quality which often comes with menopause is a problem common to many postmenopausal women.

Health benefits

Bamboo is traditionally known to have medicinal properties in many countries in Asia.

For example, in Korea bamboo salt tablets are used for their detoxifying properties. In China, decoctions are used to fight infections. In the Ayurveda system preparations made from bamboo shoots are used against respiratory disorders3.

Contemporary scientific studies have shown that bamboo has many beneficial properties for health2 :

source Chongtham, N., Bisht, M.S. and Haorongbam, S. (2011)2

The antioxidant and anti-inflammatory aspects and the protection of neurons against oxidative stress are of particular importance for postmenopausal women.

The high potassium content of bamboo shoots can also help normalize blood pressure, reducing risks of cardiovascular diseases.

Let’s remember that for postmenopausal women, cardiovascular disease, along with osteoporosis, is one of the most important health risks.

The too often overlooked bamboo is therefore an ally to immediately co-opt for this new stage in our life, which is menopause !

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1: the author of these lines has personally tested such bedding in Paris, which has just had its first really hot week in 2021; the feedback is quite positive for the time being, with a real improvement in terms of sleep comfort, but the test should be continued in a real heatwave situation
2: source: Chongtham, N., Bisht, M.S. and Haorongbam, S. (2011), Nutritional Properties of Bamboo Shoots: Potential and Prospects for Utilization as a Health Food. Comprehensive Reviews in Food Science and Food Safety, 10: 153-168. https://doi.org/10.1111/j.1541-4337.2011.00147.x
3: source: Choudhury, Debangana et al. “Value addition to bamboo shoots: a review.” Journal of food science and technology vol. 49,4 (2012): 407-14. doi:10.1007/s13197-011-0379-z
4: source: source Oregon State University, Linus Pauling Institute, Micronutrient Information Center, « Vitamine C and Skin Health »

Abécédaire de la ménopause: B…ambou

Abécédaire de la ménopause: B…ambou

Un allié à 360°

Des pousses utilisées dans l’alimentation et pour leurs propriétés médicinales aux fibres et leur utilisation industrielle, le bambou, cette plante aux plus de 1200 différentes espèces, fait partie du quotidien d’un nombre grandissant de personnes à travers le monde.

Et c’est l’un des surprenants alliés de la femme ménopausée.

Au niveau de la nutrition, de la santé mais aussi pour combattre l’un des symptômes les plus communs et plus débilitants de la ménopause, les sueurs nocturnes.

Lutter contre les sueurs nocturnes

Commençons par un sujet d’actualité, les troubles du sommeil liés aux vagues successives de (grandes) chaleurs.

Nous entrons en pleine période estivale. Pour la femme ménopausée sujette aux bouffées de chaleur et troubles vasomoteurs en général, c’est souvent une période particulièrement difficile, où le sommeil est encore plus perturbé qu’à l’habitude.

Or le bambou est reconnu pour ses fortes capacités d’absorption de l’humidité et de régulation thermique (50% supérieures à celles du coton par exemple).

De plus en plus de fabricants proposent des matelas et sur-matelas en fibres de bambou.
Dans les pays d’Asie, dormir l’été sur des nattes en bambou est une pratique qui remonte à « la nuit des temps », à l’efficacité reconnue1 dans des zones au climat humide et où l’air conditionné n’est pas à la portée de tous.

à noter également que le bambou a des propriétés antibactériennes naturelles, un vrai plus contre les allergies.

Le bambou est donc est réel allié contre les sueurs nocturnes et pour améliorer la qualité du sommeil

La richesse du bambou

Les pousses de bambou sont traditionnellement utilisées essentiellement dans les cuisines des pays d’Asie.du sud-est. Plus de 2 millions de tonnes de pousses de bambou sont produites annuellement à travers le monde, dont environ les deux tiers en Chine2.

Les pousses de bambou sont composées à environ 90% d’eau.
Elles sont pauvres en matières grasses mais riches en protéines et fibres alimentaires3.
Un vrai plus pour lutter contre la prise de poids, l’une des fréquentes problématiques pour les femmes ménopausées.

Et les matières grasses qu’elles contiennent sont en grandes partie des acides gras essentiels, du « bon » gras donc, bénéfique pour la santé.

Toujours dans le registre des nutriments bénéfiques pour la santé, les pousses de bambou contiennent 17 types d’acides aminés, dont 8 acides aminés essentiels pour l’être humain, et sont riches en sels minéraux, dont le potassium et le zinc2.

Elles sont également riches en vitamines, particulièrement en vitamine C, mais aussi relativement en vitamine B6 et vitamine E.

source Choudhury, Debangana et al.3

Rappelons que lorsque la vitamine C est associée à la vitamine E et au zinc, les effets positifs pour la qualité de la peau s’en trouvent multipliés4.
Lutter contre la dégradation de la qualité de la peau étant un problème commun à de nombreuses femmes ménopausées.

Bénéfices pour la santé

Le bambou est traditionnellement considéré comme possédant des propriétés médicinales dans de nombreux pays d’Asie.

A titre d’exemples, en Corée des comprimés de sel au bambou sont utilisés pour leurs propriétés détoxifiantes. En Chine des décoctions sont utilisées pour lutter contre les infections. En médecine Ayurvédique des préparations à base de pousses de bambou sont utilisées contre les problèmes respiratoires3.

Des études scientifiques contemporaines ont quant à elles montré que le bambou avait de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé2 :

source Chongtham, N., Bisht, M.S. and Haorongbam, S. (2011)2

Les aspects anti-oxydants et anti-inflammatoires, la protection des neurons contre le stress oxydatif sont d’un intérêt particulièrement important pour la femme ménopausée.

La haute teneur en potassium des pousses de bambou peut également aider à normaliser la pression artérielle, réduisant les risques cardiovasculaires.

Rappelons que pour la femme ménopausée, les maladies cardiovasculaires font partie avec l’ostéoporose des risques les plus importants pour la santé.

Le bambou est donc bien un allié, trop souvent méconnu, à coopter sans délai pour cette nouvelle étape de notre vie qu’est la ménopause !

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1: l’autrice de ces lignes a personnellement testé une telle literie à Paris, qui vient de vivre sa première semaine de fortes chaleurs de l’année 2021 ; le retour est pour l’instant favorable, avec une vraie amélioration en terme de confort du sommeil, mais le test est à poursuivre en situation de réelle canicule.
2: source: Chongtham, N., Bisht, M.S. and Haorongbam, S. (2011), Nutritional Properties of Bamboo Shoots: Potential and Prospects for Utilization as a Health Food. Comprehensive Reviews in Food Science and Food Safety, 10: 153-168. https://doi.org/10.1111/j.1541-4337.2011.00147.x
3: source: Choudhury, Debangana et al. “Value addition to bamboo shoots: a review.” Journal of food science and technology vol. 49,4 (2012): 407-14. doi:10.1007/s13197-011-0379-z
4: source: source Oregon State University, Linus Pauling Institute, Micronutrient Information Center, « Vitamine C and Skin Health »